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Tintin au Congo
Cette fois-ci, Tintin est envoyé au Congo, la grande colonie belge de l'époque. Une suite de péripéties l'amènent au royaume des Babaoro'm, où il devient le sorcier attitré. Par un jeu de circonstances, il se retrouve confronté à une bande de gangsters affiliés à Al Capone, qui veut contrôler la production de diamants au Congo. Naturellement, il réussit à les arrêter et quitte le Congo peu après, nous apprenant sa prochaine destination: l'Amérique.
La première version en noir et blanc fut publiée en 1931. L'album fut redessiné en couleurs en 1946, Hergé en profitant pour enlever certains détails un peu trop colonialistes. Cependant, l'album connut un période de disgrâce durant de longues années et ce n'est que vers 1970 que l'on commença à le retrouver plus fréquemment sur les tablettes.
Allemand: Tim in Kongo - Anglais: Tintin
in the Congo - Arabe: ? - Basque: Tintin Kongon - Brésilien: Tintim na África - Catalan: Tintín al Congo - Danois: Tintin i Congo - Espagnol: Tintín en el Congo - Finnois: Tintti Afrikassa - Galicien: Tintín no Congo- Grec: Ο ΤΕΝΤΕΝ ΣΤΟ ΚΟΝΓΚΟ - Hébreu: Tintin Be' Congo - Islandais: Tinni i Kongó - Italien: Tintin in Congo - Néerlandais: Kuifje in Afrika - Norvégien: Tintin i Kongo - Persan: Tantan dar congo - Portugais: Tintim no Congo - Suédois: Tintin i Kongo - Turc: Tenten Kongo'da
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Tintin en Amérique
Après l'intermède imposé du Congo, Hergé envoie enfin son héros en Amérique. Arrivé à Chicago, il est immédiatement ravi par les gangsters d'Al Capone, qui le considère comme dangereux. Après avoir réussi à les arrêter, il s'attaque à Bobby Smiles, le chef d'une bande rivale. La poursuite amène Tintin chez les « Peaux-Rouges » que Bobby Smiles a tournés contre lui. Toujours vainqueur, Tintin arraisonne le criminel et revient à Chicago. Une fois de plus, il doit combattre d'autres gangsters, que pour mieux en triompher. Il quitte le pays après un défilé dans la rue bien digne des Américains.
Tintin en Amérique fut publié en noir et blanc en 1932, et fut redessiné en couleurs en 1945. Lorsque vint le temps de la publication aux États-Unis, en 1973, les éditeurs imposèrent à Hergé l'élimination de certains éléments « non conformes ». C'est ainsi que les personnages noirs (p.1 A2, p.29 D1, p. 47 D2) se retrouvent d'un genre assez flou ou tout simplement blancs, révélant l'atmosphère toujours raciste des États-Unis de l'époque.
Allemand: Tim in Amerika - Anglais: Tintin in America - Arabe: Tantan wa `assâbât chîkâghû - Basque: Tintin Ameriketan - Bengali: Americai Tintin - Brésilien: Tintim na América - Catalan: Tintín a Amèrica - Chinois: Ding Ding Zai Mei Zhou - Danois: Tintin i Amerika - Espagnol: Tintín en América - Finnois: Tintti Amerikassa - Galicien: Tintín en América - Grec: Ο ΤΕΝ
ΤΕΝ ΣΤΗΝ
ΑΜΕΡΙΚΗ - Hébreu: Tintin Be' America - Indonésien: Tintin di Amerika - Islandais: Tinni i Ameriku - Italien: Tintin in America - Néerlandais: Kuifje in Amerika - Norvégien: Tintin i Amerika - Persan: Tantan dar Amrica - Portugais: Tintim na América - Suédois: Tintin i Amerika - Turc: Tenten Amerika'da
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Les Cigares du pharaon
Tintin est en croisière à destination de l'Extrême-Orient. À bord, il rencontre un égyptologue farfelu, Philémon Siclone, à la recherche du tombeau du pharaon Kih-Oskh. Tintin accepte de l'accompagner. Dans le tombeau, Tintin découvre de mystérieux cigares mais est enlevé. Abandonné en mer, il est sauvé et débarqué en Arabie. De là, après plusieurs péripéties, il aboutit en Inde chez le maharadjah de Rawajpoutalah. Il s'attaque alors au trafic de l'opium et démantèle le gang de trafiquants dirigé par Rastapopoulos. À la fin, il découvre que les cigares contenaient l'opium en question.
La première version des Cigares du pharaon fut publiée en 1934. La mise en couleurs se fit quant à elle en 1955 seulement, soit neuf ans après celle du Lotus bleu... À part l'élimination de certaines scènes et le mise en page modifiée, les deux versions sont assez semblables.
Afrikaans: Die Farao se Sigare - Allemand: Die Zigarren des Pharaos - Anglais: Cigars of the Pharaoh - Basque: Faraoiaren Zigarroak - Bengali: Faraoer Churut - Bernois: Em Pharao siner Cigare - Brésilien: Os Charutos do Faraó - Breton: Segalennoù ar Faraon - Catalan: Els cigars del faraó - Coréen: ? - Danois: Faraos cigarer - Espagnol: Los cigarros del Faraón - Finnois: Faaraon sikarit - Galicien: Os xarutos do Faraón - Grec: ΤΑ
ΠΟΥΡΑ ΤΟΥ
ΦΑΡΑΩ
- Hébreu: Ha'sigarim Shel Ha'paronim - Indonésien: Cerutu sang Faraoh - Islandais: Vindlar Faraos - Italien: I sigari del faraone - Japonais: Pharaoh no Hamaki - Latin: De sigaris pharaonis - Luxembourgeois: Dem Pharao Séng Zigaren - Néerlandais: De sigaren van de farao - Norvégien: Faraos sigarer - Persan: Cigarhaye Pheroan - Portugais: Os Charutos do Faraó - Serbo-croate: Faraonova cigara - Suédois: Faraos cigarrer - Turc: Firavunun Purolari
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Le Lotus bleu
Sans être une suite formelle, Le Lotus bleu est plutôt un récit complémentaire aux Cigares du pharaon. Un messager venu de Chine vient rencontrer Tintin à Rawajpoutalah mais il est touché par un fléchette empoisonée au radjaïdjah, le poison qui rend fou. Il n'a que le temps de prononcer « Mitsuhirato ». Tintin part le rencontrer, mais subit divers attentats ratés. Ayant été convaincu de rentrer en Inde, il est enlevé par Wang Jen-Ghié, un vieil homme qui combat le trafic de l'opium. Suite à un attentat, le Japon envahit la Chine et Tintin est pris dans le conflit. Entre temps, il sauve la vie de Tchang Tchong-Jen, un jeune chinois qui devient son ami. Finalement, il réussi à arrêter pour de bon le gang de Rastapopoulos, à guérir le fils de Wang de sa folie et à faire adopter Tchang par celui-ci. C'est avec une larme que Tintin les quitte pour l'Europe...
Publié en 1936, Le Lotus bleu est sans doute l'album de Tintin le plus près de l'actualité de l'époque. En effet, Hergé y fait clairement allusion à l'invasion japonaise, ne modifiant que quelques noms. C'est aussi le premier album démontrant un vrai souci de réalisme, Hergé ayant reçu l'aide de Tchang Tchong-Jen, jeune étudiant en art qui lui avait été référé. Une profonde amitié lia les deux hommes et Hergé l'inclut dans son récit. L'édition en couleurs que nous connaissons date de 1946.
Allemand: Der Blaue Lotos - Anglais: The Blue Lotus - Arabe: Zahra allûtus al-zraqâ' - Basque: Loto Urdina - Bernois: Die Blau Lotos - Brésilien: O Loto Azul - Breton: Al Lotuz glas - Catalan: El lotus blau - Coréen: ? - Danois: Den Blå lotus - Espagnol: El Loto Azul - Finnois: Sininen Lootus - Galicien: O Loto Azul - Grec: Ο
ΜΠΛΕ ΛΩΤΟΣ - Hébreu: Ha'Lotus Ha'kachol - Indonésien: Lotus Biru - Islandais: Blai Lotusinn - Italien: Il drago blu - Japonais: Aoi Hasu - Luxembourgeois: De Bloe Lotus - Néerlandais: De blauwe lotus - Norvégien: Den Blå Lotus - Persan: Gol e abee - Portugais: O Lótus Azul - Serbo-croate: Plavi lotos - Suédois: Blå Lotus - Turc: Mavi Lotus
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L'Oreille cassée
Un fétiche arumbaya a été volé au Musée ethnographique: Tintin entreprend son enquête. En remontant les pistes, il retrouve deux hommes intéressés au même fétiche. Ceux-ci partent pour le San Theodoros, république d'Amérique du Sud. Tintin les poursuit là-bas et se retrouve au coeur d'une révolution. Par un jeu du hasard, il devient aide de camp du général Alcazar. Une guerre éclate entre le San Theodoros et son voisin, le Nuevo Rico; Tintin, poursuivi par tous, fuit chez les Arumbayas. Il y découvre enfin le secret du fétiche: celui-ci contient un précieux diamant. C'est finalement en Europe qu'il retrouvera le fétiche et le rendra au musée.
Cette aventure de Tintin sortit en album en 1937 et fut mise en couleurs en 1943. Encore un fois, Hergé y glisse des allusions à l'actualité mondiale. La guerre San Theodoros - Nuevo Rico pour le pétrole est une transposition de la guerre du Gran Chaco, qui opposa le Paraguay et la Bolivie durant les années trente.
Allemand: Der Arumbaya Fetisch - Anglais: The Broken Ear - Arabe: Tantan wa al-'audhun al-maksûratu - Basque: Belarri Hautsia - Bengali: Kanbhanga Murti - Brésilien: O Ídolo roubado - Breton: Ar Skouarn dorr - Catalan: L'orella escapçada - Danois: Det knuste øre - Espagnol: La oreja rota - Finnois: Särkynyt korva - Galicien: A orella rota - Grec: ΤΟ
ΣΠΑΣΜΕΝΟ ΑΥΤΙ - Hébreu: Ha'ozen Ha'shvurah - Indonésien: Patung kuping belah - Islandais: Skurdgod med skard i eyra - Italien: L'orecchio spezzato - Japonais: Kowareta Mimi - Luxembourgeois: D'Ouer mam Krack -Néerlandais: Het gebroken oor - Norvégien: Det knuste øret - Occitan: L'Orelha copada* - Persan: Goosh e shekaste - Portugais: A Orelha quebrada - Russe: Сломанное ухо* - Suédois: Det sönderslagna örat - Turc: Kirik Kulak
* Cité en bas de page mais non publié
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L'Île noire
Ayant voulu aider un avion en difficulté, Tintin se fait tirer dessus. Il entreprend de remonter la piste de ses assaillants en Angleterre. Les indices le conduisent chez un certain Dr Müller. Après avoir réussi à lui échapper, Tintin le poursuit jusqu'en Écosse. Il y retrouve sa trace sur l'île Noire, réputée comme étant le repère de « la Bête ». Tintin s'y rend quand même et y découvre le quartier général de la bande: Müller et ses comparses sont des faux-monnayeurs. Tintin finit par les coincer et révéler la vraie nature de la bête: un gorille.
La première version de L'Île noire date de 1938, et c'est en 1943 qu'eut lieu l'édition en couleurs. En 1965, Hergé redessina entièrement l'album à la demande de ses éditeurs anglais qui jugeaient la représentation de la Grande-Bretagne non conforme à la réalité. On peut remarquer un certain déséquilibre entre le dessin moderne et Tintin qui est toujours celui des années trente...
Allemand: Die Schwarze Insel - Anglais: The Black Island - Arabe: Tantan fî-l-jaza'îrati as-sûdâ' - Asturien: La Islla Prieta - Basque: Uharte beltza - Bengali: Krishnadwiper Rahasya - Brésilien: A Ilha Negra - Breton: An Enez du - Catalan: L'illa negra - Chinois: Hei dao - Danois: Den sorte ø - Espagnol: La isla Negra - Espéranto: La nigra Insulo - Finnois: Mustan saaren salaisuus - Galicien: A illa Negra - Gallo: Sus l'ile naire - Grec: ΤΠ
ΜΑΥΡΟ ΝΗΣΙ - Hébreu: Ha'ee Ha'shachor - Indonésien: Rahasia pulau hitam - Islandais: Svadilfor til Surtsey - Italien: L'isola nera - Japonais: Kuroi Shima no Himitsu - Latin: De insula nigra - Luxembourgeois: D'Schwaarz Insel - Malais: Pulau Hitam - Néerlandais: De zwarte rotsen - Norvégien: Den sorte øya - Persan: Jazeereye Siyah - Portugais: A Ilha Negra - Romanche: L'Insla naira - Serbo-croate: Crno ostrvo - Suédois: Den svarta ön - Turc: Kara Ada
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Le Sceptre d'Ottokar
Tintin rencontre le professeur Halambique, sigillographe, qui doit se rendre en Syldavie; il accepte de l'accompagner comme secrétaire. Dans l'avion, il remarque le comportement bizarre du professeur mais il est éjecté de l'appareil. Miraculeusement sauvé, Tintin apprend l'existence d'un complot contre le roi et se rend à Klow pour le prévenir: son sceptre, qu'il doit absolument présenter au public le jour de la St-Wladimir pour régner, sera volé. Malgré toutes les mesures de sécurité, le vol a lieu et Tintin enquête. Il découvre alors la vraie nature du complot: la Bordurie, ennemi voisin, envahira la Syldavie suite aux troubles causés par la chute du roi. Tintin retrouve le sceptre et déjoue les manoeuvres bordures. Le vrai professeur Halambique est libéré et le roi décore Tintin.
De l'aveu même d'Hergé, Le Sceptre d'Ottokar est le récit d'un Anschluss raté. Le sujet était brûlant d'actualité à l'époque, puisque l'album est sorti en 1939, peu avant le début de la Deuxième Guerre mondiale. L'album fut redessiné en couleurs en 1947 et Hergé et son collaborateur Edgar P. Jacobs en profitèrent pour balkaniser les décors et les costumes.
Allemand: König Ottokars Zepter - Anglais: King Ottokar's Sceptre - Arabe: Tantan wa-ssûljan al-malik
ûtûkâr - Basque: Ottokarren zetroa - Brésilien: O Cetro de Otokar - Breton: Bazh-Roue Ottokar - Catalan: El ceptre d'Ottokar - Chinois: ? - Danois: Kong Ottokars scepter - Espagnol: El cetro de Ottokar - Finnois: Kuningas Ottokarin valtikka - Féroïen: ? - Galicien: O cetro de Ottokar - Gallois: ? - Grec: ΤΟ
ΣΚΗΠΤΡΟ ΤΟΥ
ΟΤΤΟΚΑΡ - Hébreu: Sharvito shel Ha'melech Otokar - Indonésien: Tongkat raja Ottokar - Islandais: Veldissproti Ottokars konungs - Italien: Lo scettro di Ottokar - Néerlandais: De scepter van Ottokar - Norvégien: Kong Ottokars septer - Occitan: Lo Scèptre d'Otocar* - Persan: Assaye asrar ameez - Portugais: O Ceptro de Ottokar - Russe: Скипетр Оттокара* - Serbo-croate: Skiptar kralja Otokara - Suédois: Kung Ottokars spira - Turc: Ottokar'in Asasi
* Cité en bas de page mais non publié
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